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Une tenue uniformisée depuis ce matin

C’est officiellement depuis ce matin que les élèves doivent porter leur nouvelle tenue : un tee-shirt bleu pour les élèves de seconde, vert pour les premières, et rouge pour les terminales. Le pack à 7.000 f se compose de deux polos, trois tee-shirts et une polaire.

Il faut croire que les nouvelles vont vite, puisqu’une équipe de NC 1ère était dans nos locaux ce matin pour un reportage destiné au journal télévisé.

 

Quelques commentaires des élèves :

« Moi j’aime bien, surtout les couleurs qui sont belles. C’est facile de nous identifier. »

« Ça permet d’éviter que les élèves mettent n’importe quoi, comme des parkas, des capuches. »

« Les pulls sont nuls, c’est un habit de grand-mère. Les polos aussi, on n’aime pas, on n’est pas habituées. Quant à notre couleur (le bleu), c’est net. »

« On est fier de porter un tee-shirt Do Kamo, parce qu’on aime notre lycée. »

« C’est bien parce que tout le monde a le même habit, il n’y a plus de différence entre les jeunes des Îles et ceux de brousse. »

« Les tee-shirts sont trop simples, on aurait aimé des jolis motifs.

« On est fatigué de porter le même tricot toute la semaine, on a envie de mettre nos habits. »

« C’est gaspillé pour les tenues car nos parents ont déjà acheté des tricots pour nous ».

 

 

 

Voici le reportage de NC 1ère diffusé lors du journal télévisé du lundi 25 avril.

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Voici l’article publié dans les Nouvelles Calédoniennes du mercredi 27 avril.

 

L’UNIFORME N’EN FINIT PAS DE FAIRE DES ADEPTES

Publié le mercredi 27 avril 2016 à 08H52
Cette semaine, pour la première fois, un lycée de Nouméa a opté pour une tenue commune. Avant-gardiste il y a quelques années, la tendance se développe à tous les niveaux, mais sans cohérence globale.
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Lycée Do Kamo, mardi 26 avril. Depuis lundi, le port de cette tenue est obligatoire. Au retour des vacances, une semaine de transition a permis aux élèves de prendre cette nouvelle habitude. Ils ont aussi deux polos, une polaire et un tee-shirt de sport.

Photo Thierry Perron

 

Quatre couleurs à Do Kamo

Lenka est en première, on le sait immédiatement grâce à la couleur de son tee-shirt : le vert. Depuis lundi, les 600 lycéens de Do Kamo ont des tenues de couleurs différentes en fonction de leurs niveaux. Les terminale portent du rouge et les secondes du bleu. Le gris sera réservé pour les cours d’EPS. Une première pour un lycée de Nouméa. « Nous avons fait ce choix l’an dernier, lorsqu’il y a eu des incivilités dans le voisinage, explique Dario Burgière, le proviseur. Ce sont parfois des jeunes de Do Kamo, mais pas toujours. Il fallait trouver une solution rapidement. » Les packs ont été reçus pendant les vacances, mais quelques pièces manquantes sont encore en cours d’approvisionnement. « Les parents y sont favorables dans leur très grande majorité », assure le proviseur. Il reconnaît en revanche qu’il y a encore quelques réticences de la part des élèves. « Au début, je n’étais pas trop contente, raconte Lenka. J’avais envie de porter les vêtements dont j’ai envie. Mais finalement, ça va. » Eleve de terminale, Daphnée y était franchement favorable. D’autres regrettent en revanche cette différenciation entre les niveaux. Cela les obligera aussi à changer de couleur chaque année. Donc à réinvestir.

Des polos brodés à Magenta

C’est officiel depuis quelques jours. Le collège de Magenta abandonnera progressivement le simple code couleur blanc pour un polo brodé. S’il ne sera obligatoire qu’à partir de la rentrée prochaine, les parents peuvent d’ores et déjà commander ce trousseau. « On a expliqué aux familles qu’il était plus simple pour nous d’échelonner la distribution. On a déjà installé un espace d’essayage à la vie scolaire, détaille Patricia Le Rohellec, principale du collège. On est très content de confier cela à une entreprise locale. Mais avec notre effectif, cela fait plus de 5 000 pièces à confectionner. » Des bons de commande ayant déjà été remplis, les premiers uniformes devraient arriver en août.

« Je ne vois pas trop ce que ça va changer, s’étonne une élève de quatrième. C’était bien, le haut blanc. » D’après les équipes pédagogiques, il devenait compliqué de faire respecter le règlement. « Il peut y avoir des discussions lorsque le vêtement est en dentelle ou de couleur écrue. Cela nous permet de régler cette difficulté, répond la principale. En plus, nous nous sommes efforcés de suivre une démarche démocratique avec une consultation. » Si tous les élèves n’ont pas répondu, ceux qui l’ont fait se sont déclarés à 55 % favorables au projet.

La polaire distribuée à Normandie

Instaurée à la rentrée, la tenue réglementaire a aussi trouvé sa place au collège de Normandie. « Il y a eu quinze jours de transition, le temps que cela se mette en place, raconte le principal Stéphane Revelen. Avec la saison fraîche qui arrive, la distribution des polaires est en cours. »

Dans cet établissement, les élèves ont reçu cinq hauts bleus pour les cours et deux verts pour les séances de sport. Les élèves ne sont pas autorisés à entrer en cours s’ils ne se sont pas changés. « Un vrai plus pour l’hygiène », d’après Catherine Charlier, présidente de l’APE

« L’an dernier, lorsqu’on a commencé à en parler, les avis étaient très partagés du côté des parents, se souvient-elle. Mais nous avons l’impression que cela s’est plutôt bien passé. Nous n’avons pas eu de retours des parents jusque-là. La documentaliste me confiait d’ailleurs qu’elle trouvait que l’atmosphère était plus apaisée. » Les familles ont dû débourser 6 000 francs pour ce pack. « Un tarif raisonnable et il y a un côté indéniablement pratique. »

7 000

C’est, en francs, le prix moyen constaté pour un trousseau d’adolescent. Il comporte en général des vêtements de base, comme des polos, une polaire et parfois un tee-shirt de sport.

Chronologie

Depuis 2007

– 2007 : L’école privée James-Cook est la première structure à imposer un uniforme.

– 2013 : le collège de Magenta opte pour un code couleur blanc pour le haut et quatre écoles pilotes publiques de la ville expérimentent un polo bleu.

– 2014 : annoncée pour la rentrée, l’extension de l’uniforme à toutes les écoles publiques de la ville est reportée, mais Amélie-Cosnier rejoint malgré tout le dispositif.

– 2014 : le collège Baudoux, celui de Koutio et le lycée Champagnat de Païta font le choix d’une tenue réglementaire. Depuis, Koutio a abandonné le principe.

– 2015 : c’est au tour des collèges de Katiramona et de Portes-de-Fer de franchir le pas.

– 2015 : les écoles primaires du secteur privé de la Ddec, comme l’école Saint-Jean-Baptiste, passent à l’uniforme à Nouméa.

– 2015 : le lycée Petro-Attiti adopte une tenue commune pour le haut en fonction des filières. Un pantalon et des chaussures de sécurité sont aussi proposés à partir de 2016 pour faire suite aux recommandations de la Cafat.

– 2015 : expliquant qu’elle n’est finalement pas compétente en la matière, la mairie de Nouméa préconise le port d’un tricot blanc pour les écoles qui le souhaitent.

4 réponses
  1. avatar
    nyny dit :

    Et pour les années suivantes faudra repayer 7000frs , on pourra meme pas les réutiliser quoi !! gaspiage ..
    Ca reviens tres chèr à nos parents en plus des frais d’insriptions et les livres.
    Si vous pouviez trouver un arrangement pour nos tricots svp.
    Merci

  2. avatar
    MALUOLUO Isaissese dit :

    Bonjour,
    je suis un ancien élève de de ce lycée j’ai terminer ma formation en 2014. Je trouve que cette réforme et une chose nouvelle au sein de notre établissement, ce lycée m’étonnera toujours et c’est formidable c’est cela l’esprit Dokamiste !!!! je vous envie !!!!!!!.

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